mercredi 5 mai 2010

TUMI AND THE VOLUME


Nouvel album de TUMI and THE VOLUME
"Pick a dream"
www.myspace.com/tatv









NOUVEL ALBUM « Pick a Dream »

SORTIE le 12 avril 2010 (Sakifo Records / Wagram)


En cette année où tous les regards se tournent vers l’Afrique du Sud, Tumi And The Volume se devait d’imposer un retour haut en couleurs. Après deux ans de concerts, de rencontres et de riches pérégrinations, le groove gang africain est aujourd’hui au sommet de son art : Pick a Dream, troisième album, nuance les climats, se joue des ambiances et explore les genres avec une finesse rare.




Afrobeat et dancefloor quelques instants – épatant Volume Trials, mélancolique et poétique les minutes suivantes, parfumé des effluves échappées de l’accordéon de Fixi dans la foulée… Avant une ballade créole émouvante, le temps d’emmêler les voix avec le réunionnais Danyel Waro pour un titre camouflé en fin de disque, Tine Blues, chef d’œuvre d’émotion où les pensées communes s’emmêlent autant que les langages… Tumi et sa bande posent là, avec Pick a Dream, une pierre angulaire de l’histoire du hip hop africain, prête à convertir tous les adeptes du worldwide groove scotchés au préalable par la superbe cover conçue par le dessinateur Hippolyte, autre rencontre réunionnaise, auteur d’adaptations de Stevenson ou de Dracula en bande dessinée. « Ce qu'il voit avec son crayon, c’est de la musique à mes yeux. » lâche Tumi. Et ce que l’on entend au fil des écoutes, une œuvre pleine de couleurs et d’énergie, à l’image de la nation arc-en-ciel chère à Nelson Mandela.

Mais Tumi et sa bande, Paulo, Tiago et Dave sont désormais intimement liée à cette île de l’océan Indien qu’est La Réunion, si proche, y dénichant des collaborations fructueuses, mais aussi et surtout un havre de paix : Sakifo Records, fraîche entité sous forme de label issue du festival éponyme. Là se crée un univers atypique, sorte de grand océan Indien, nomade et métissé, où les âmes artistes se mêlent : Bazbaz le barde lunaire, Nathalie Natiembé la princesse rieuse et ses deux fous rythmiques de Bumcello, bientôt Jeff Lang l’Australien, sont désormais les partenaires de label de Tumi & the Volume avec lesquels de nouvelles frontières, fort mouvantes et étincelantes, se modèlent.

Ainsi Fixi, échappé du folkore de Java, croise la route des Africains curieux et se retrouve embarqué dans l’aventure, le temps de deux titres fiévreux, Play Nice et Reality Check. « C’est un musicien spécial, particulier, ses oreilles sont fantastiques et son cerveau musical encore plus brillant. » confie Tumi. Mais quelques compatriotes sont aussi embarqués dans ce rêve lumineux, comme le talentueux rappeur Zubz. Tout cela étant mis en écrin par Laurent Dupuy, personnage clé de ce nouvel album dont une partie a été enregistrée dans son studio, l’autre étant gravée au Redbull Studio de Cape Town. Un orfèvre dont les talents ont déjà orné les œuvres d’artistes aussi exigeants que Tony Gatlif, Michael Rose, Tony Allen, Toure Kunda…

Tumi, qui a profité de son rare temps libre pour poser son flow chez Laurent Garnier, et concevoir un album solo, Whole Worlds, se voit encore nominé aux Awards sud-africains. Mais ce n’est pas pour autant que ses talents de poète et d’observateur d’une société en pleine mutation se sont dissipés : ses textes évoquant la rupture, la solitude et la peur de s’affirmer restent des modèles de réalisation finement ciselée…

Et cette coupe du monde, alors ? « Les Sud-Africains attendent de la grandeur d'eux-mêmes, et c'est étonnant quand on sait comment nous étions en apparence isolés. La World Cup va être magnifique, somptueuse, splendide, superbe ! » conclue Tumi. Comme cet album si bien nommé, Pick a Dream

Sébastien Broquet


EN CONCERT :

Festival RIO LOCO (Toulouse) le 20 juin 2010

Festival SOLIDAYS (Paris) le 26 juin 2010

La Maroquinerie (Paris) le 6 octobre 2010



Camille BAZBAZ

Nouvel Album de Camille BAZBAZ
"La Chose"
www.bazbaz.biz
www.sakiforecords.com








Concerts à venir :

le 07/05 : EMB (Sannois, 95)

le 08/05 : Le Cabaret Sauvage (Paris)

le 15/05 : Festival "Alors...Chante!" (Montauban, 82)

le 12/06 : Festival Melusic (Lusignan, 86)

le 19/06 : Les Invites (Villeurbanne, 69)

le 20/07 : Festival Pleine Lune (Montselgues, 07)

le 23/07 : Indétendances/Paris plage (Paris)

le 24/07 : Indétendances/Metz plage (Metz)

le 31/07 : Aymon Folk Festival (Bogny sur Meuse)

le 04/08 : SAKIFO Festival (Saint Pierre, Ile de la Réunion)

le 19/08 : Les Jeudis du Pont (Brest, 29)

le 21/08 : La Solitaire Afflelou (Cherbourg, 50)

le 28/08 : Yffirock Festival (Yffigniac, 22)

le 26/11 : La Cigale (Paris)


SORTIE le 1er MARS 2010 (Sakifo Records / Wagram)

« J’aime bien les histoires drôles et tristes à la fois, comme dans les films italiens des années 60. Mais dans la musique il ne faut jamais faire de pathos. Alors je fais rire et pleurer à la fois, toujours sur la frontière. Je suis un mauvais poète, mais un bon musicien. » (Camille Bazbaz)

Ça se passe dans le premier titre de « La Chose », cinquième album signé Camille Bazbaz. La chanson s’intitule « Insectes ». Au premier degré, c’est une pop song aimable, un morceau qui se siffle. Arrangements de cuivre fastueux comme chez Curtis Mayfield, rythmiques délicatement reggae, piano recrachant l’école pop de Liverpool, année 1967.

Sauf que voilà, sous le costume pop, il plane un nuage de cafard. Une sensation punk. Qu’entend-on dans « Insectes » ? « Je suis une enfance de mouche. Je suis une violence qui pleure et qui louche. Et même si j’ai tort, je crache sur la mort.»

Camille Bazbaz est un performer et crooner de premier plan. Une bête de live nominée aux Victoires de la musique dans la catégorie « Révélation scénique ».
Passons maintenant au doux-amer, au refus de marcher droit. Bazbaz est, aussi et surtout, le genre de type qui refuse de se laisser enfermer dans ces boîtes hermétiques qu’a inventé l’industrie du disque pour tuer dans l’œuf toute déviance. Quand on l’interroge sur son métier de musicien, le garçon hirsute et mal rasé, vous fixe avec l’œil noir : « Je me fais mal quand j’écris, mais je prend mon pied aussi ! » Un angoissé, un outsider qui a pris le temps d’enrober sa rage et ses doutes dans une musique soyeuse.

Bazbaz est un des rares artistes d’ici à revendiquer un héritage métis. Il butine la soul des années Stax, en mettant bien en avant le potentiel mélancolique de cette école d’écriture. Pour l’album « Le Bonheur Fantôme », sorti en 2007, Camille Bazbaz va même réaliser le rêve de tout fan érudit de Serge Gainsbourg. Pour cela il plonge ses chansons dans le reggae de Kingston en compagnie du batteur Sly Dunbar, du bassiste Robbie Shakespeare et du guitariste Earl Smith.
Au nom de cet équilibre instable Bazbaz est devenu un insaisissable dans le paysage hexagonal : disque d’or pour l’album « Sur le bout de la langue » (2004), compositeur attitré des bandes originales des films signés Pierre Salvadori (« Comme elle respire », « Après vous », « Hors de prix »). Pour autant ce franco libanais reste un petit punk indocile jusque dans les tréfonds de son âme.
Déjà, le garçon a fait ses premières armes au sein de la très enragée fraction alternative du rock national.
C’est avec Le Cri de la mouche, d’abord, puis en compagnie des énervés Les Satellites qu’il appréhende son métier de musicien. Cet apprentissage à la marge continuera à le marquer au fer rouge. Tout comme cette collaboration avec la moitié de Suprême NTM, JoeyStarr, qui pose des lyrics rap fiévreux sur, « Dubadelik » (1996), le premier album solo de Camille Bazbaz. Voilà. Nous sommes ravis d’avoir fait voler en éclat le portrait d’un musicien sans aspérité. Ceux qui cherchaient un Mathieu « M » Chédid sans le costume rose en seront pour leurs frais.

Les 11 titres de « La Chose » confirment l’impression ténébreuse. Ils disent que l’amour peut être une souffrance. Ils parlent de sexe avec crudité et poésie: « La chose c’est mon truc, le truc c’est mon tic. Il doit y avoir un hic et l’amour, c’est biblique » (« La Chose »). Ce disque balance des constats amoureux glaçants : « Mon corps est là à côté de toi, mais tu n’en veux pas. Il y a comme un froid » (« Sirènes »). Tout ça est jeté au ciel avec la désinvolture des dandys qui savent bien qu’on meurt plus souvent à l’amour qu’à la guerre. Mine de rien il y a du Bashung dans cette façon de faire passer le spleen et la violence en contrebande, planqués derrière les mélodies.

Il faut goûter à « La Chose » comme on s’infuse son Gainsbourg à cran de la période « Mauvaises Nouvelles Des Étoiles » (1981). En 2010, voilà le cri de ralliement : aux larmes etc, cher petit peuple de la pop française.

En concert dès Mars 2010


www.myspace.com/bazbazcamille

Petite chronologie d’une vie d’artisan

- Né à Suresnes en 1967

- Premier concert au Gibus avec LE CRI DE LA MOUCHE en 1986

- Premier album du CRI DE LA MOUCHE en 1989

- Premier titre de BAZBAZ en solo « Finger in the noze » featuring JOEY STARR en 1996

- Premier album « DUBADELIK » en 1996, et première tournée BAZBAZ la mêmùe année

- B.O. « Comme elle respire » de Pierre SALVADORI en 1997

- Deuxième album « Une envie de chien » en 2000

- B.O. « Les marchands de sable » de Pierre SALVADORI en 2000

- Chante et co-écrit 5 titres de l’album « Enemy & lovers » des SCRATCH MASSIVE en 2002

- B.O. « Après-Vous » de Pierre SALVADORI » en 2002

- Chante et co-écrit le premier maxi de CHOK ROCK (Label WARP) en 2003

- Album « Sur le bout de la langue » (Columbia) en 2004

- Compose et réalise 4 titres pour l’album « Manquait plus que ça » de SANDRINE KIBERLAIN en 2005

- Compose et réalise l’album « A DROP » avec Winston McAnuff en 2005

- B.O. « Hors de Prix » de PIERRE SALVADORI (Audrey Tautou et Gad Elmaleh) en 2006

- Album « Le bonheur fantôme » (Columbia) en 2007

- Compose et réalise 5 titres pour l’album « Coupés bien nets et bien carrés » de SANDRINE KIBERLAIN en 2007

- Tournée 2007/2008 : 120 dates en 15 mois.

- 2009 : Enregistre son 5ème album « La Chose »

CONTACTS

PROMO / Frédérique Miguel / oye.mulata@free.fr

LABEL / sakiforecords@sakifo.com

MANAGEMENTS / Romuald REQUENA / romuzik@hotmail.com

TOUR / 3C Tour :

mathieu.vincent@3ctour.com / guillaume.bourreau@3ctour.com

Nathalie Natiembe


Nathalie Natiembe : album "Karma"
NATHALIE NATIEMBE : www.myspace.com/nathalienatiembe







Si vous l’avez croisée, sur son île de la Réunion ou lors de l’une de ses escapades scéniques en Europe, vous en êtes certainement restés marqués : Nathalie Natiembé est un phénomène. Un personnage, de la trempe dont on façonne les histoires plus tard racontées de génération en génération.

Le temps dira si cette chanteuse d’un maloya tourné vers le futur rejoint le firmament des étoiles de l’île, celles l’ayant inspirée et guidée au fil de sa vie, tel un Alain Peters, ce génial chanteur réunionnais que la métropole aura oublié bien trop longtemps. N’attendons pas autant pour se pencher sur le cas Natiembé.

C’est à quarante ans, en 1997, qu’elle passe officiellement derrière un micro, commence à prendre les scènes d’assaut. Son charisme naturel, étonnant, détonnant, fera le reste ; le public est conquis par son unique énergie, sa poésie mixant intimes inspirations et aspirations actuelles aux « zistoir son péi ». A capella, parfois juste accompagnée de son triangle, instrument symbole, elle apprend sur les petites scènes et les traditionnels kabars à capter une audience et à ne plus la lâcher. Ecoutez « Ex Voto » pour en juger : Natiembé n’a pas besoin d’artifices pour passionner. C’est ainsi qu’elle débute chacun de ses shows, encore aujourd’hui. Juste sa voix. Griotte, se jouant du créole comme du français : refus des clivages.

Nathalie a toujours chanté, dès ses balades enfantines dans les rues de Saint-Denis.

Mère de famille nombreuse, elle se lance dans l’écriture en 1998, se met à tailler en orfèvre la langue créole, inspirée par les grands anciens comme le suscité Alain Peters, évidemment, à qui elle rend hommage à travers « Maloya pil-plate », ainsi nommé rapport aux petites flasques de rhum si ravageuses que l’on parle aujourd’hui à la Réunion d’en interdire la vente… Ce titre fort, emblématique, fut écrit façon gonzo : Nathalie s’est plongée pleinement dans la vie d’errance et d’alcoolisme que menait Peters, pendant quelques mois.

Dans sa famille, la musique prime. Son père était « moringuèr » et danseur de claquettes, les trois frères musiciens, et sa grand-mère malgache déjà chantait le maloya, organisait des kabars.

Natiembé se nourrit d’influences multiples, de sons métissés ; baigne dans le jazz, les chansons de Piaf et Trenet, le reggae – et beaucoup de rock. L’âme d’une rockeuse imprègne son maloya, ce blues local longtemps interdit par les autorités rétives aux chants de combat. Car Nathalie Natiembé a écumé les festivals rock en métropole dans sa jeunesse, un genre qu’elle chanta aussi au sein d’un groupe à tentation métal… Elle en a gardé l’attitude « joplinienne », de cette contre-culture seventies qui la façonne, celle des Zappa, Led Zep et Pink Floyd.

En 2001, après la sortie de son premier album « Margoz » (Discorama), du nom d’un légume local, elle file en tournée au Mozambique.

Choc.

Au cœur de l’Afrique elle retrouve ses racines enfouies, à Catembé, à Maputo, où elle croise d’autres Natiembé, homonymes surgis du passé lontan. Des N’Tiembé, plutôt, le A étant venu ensuite ; ce qui signifie « être bien ». C’est « Zanamatopé » ouvrant son second opus qui parle le mieux de cette rencontre. Juste sa voix flirtant avec un roulèr, le tambour ancestral, pour rythmer les mots.

La même année, artiste désormais reconnue, elle est estampillée « Découvertes » au Printemps de Bourges.

« Sanker » est son deuxième album, enregistré avec des musiciens réunionnais bien sûr, mais venus aussi des îles voisines. Le casting ressemble à un best of des musiciens les plus influents du moment dans l’Océan Indien : Lélou Menwar le mauricien pose sa patte noire, et Régis Gizavo le malgache son accordéon.

Sami Pageaux, fils de l’emblématique Danyel Waro, et Jean Amémoutou, petit-fils de Maxime Laope, sont les fidèles percussionnistes présents tout au long des plages du disque comme en tournée ; jeunes musiciens prometteurs, et descendants directs de deux des plus grandes figures réunionnaises. Et Yann Costa, échappé un temps de Zong, est le metteur en sons audacieux de ce projet enregistré en 2005 sur l’île et sorti sur le réputé label Marabi. Natiembé y chante l’Afrique et ses ancêtres sur l’émouvant « Ex Voto », poétise son île en rendant hommage à Cilaos, mais ne ferme pas les yeux sur le monde, évoquant la Palestine avec « Inisiasyon »…

Les yeux ouverts sur la réalité de la vie, partout et ailleurs. Poésie créole finement ciselée, couplée à des sonorités métissées et aventureuses : tel est le mix gagnant proposé par Natiembé, projetant le maloya dans une nouvelle ère.

Seb Broquet

www.myspace.com/nathalienatiembe

www.sakifo.com

www.marabi.net


ARTISTES SAKIFO RECORDS

SAKIFO RECORDS, label indépendant basé sur l'ile de la Réunion.
www.sakiforecords.com
Artistes représentés : Tumi and The Volume, Nathalie Natiembe, Bazbaz...

Newsletter Sakifo Records : http://minu.me/29rm

Nathalie Natiembe : album "Karma"(avec la participation de Bumcello, chanteuse réunionnaise envoutée et envoutante et son percussionniste talentueux)

Tumi and The Volume : album"Pick a dream" (hip hop sud africain, chanteur et son backband, ils font la couverture du Mondomix de mai/juin, ils seront au festival Solidays cet été)

Bazbaz : album "La chose" (chanteur suave et déjané jouant du Rhodes et son backband métissé : tendance soul, groove, reggae..., il jouera au Cabaret Sauvage le samedi 7 mai...)

TUMI & The Volume
: www.myspace.com/tatv
BAZBAZ : www.bazbaz.biz
NATHALIE NATIEMBE : www.myspace.com/nathalienatiembe